Apolospace
Le Blog d'un français sur les séries US email : apolospace@gmail.com

sucker punch

By Apolo
 

Battlestar Galactica Daybreak Part 2

By Apolo



Il faut avouer que j’ai fait face à quelque chose que je n’attendais pas. Ce final de la série était vraiment dénué de gros twist de la mort qui tue ou de fin qui révèle "le sens de la vie" grâce au talent scénaristique de Ronald Moore pourtant habitué à nous chambouler à chaque épisode. On observe ce final en attendant justement ces grosses révélations qui n’arrivent pas. La fin de BSG m’a paru prendre toute la série à contrepied d’un seul coup. Serait ce par cette lueur d’optimisme ou de paix qui pointe le bout de son nez après cette longue traversée du désert pour nos héros ?

L’épisode d’une heure et demi commence d’abord par plus d’une dizaine de minutes de flashback très mal employés et inutiles au récit. On n’en a pas grand chose à faire de voir Bill Adama vomir ou de comment Kara et Lee se sont rencontrés. C’est tout de même la bataille finale avec le destin des humains et des cylons dans la balance qui se profile à l'horizon. La bataille qu’on attend tous depuis longtemps. Les scénaristes ont pourtant décidés d’une entrée en matière qui ne nous prépare pas du tout à la suite, ce qui crée une forme de décalage étrange et plutôt désagréable.

Finalement on laisse enfin le passé pour s’attaquer à l’histoire en elle même. Le Galactica se lance vers sa dernière mission sans grand espoir de réussite ni de survie. Les scènes d’actions sont tout simplement sublimes et on sent qu’un réel travail a été fait en terme de découpages des scènes et d’effets spéciaux. Le tout est cependant un peu confus et brouillon mais ça se laisse très bien regarder grâce au rythme soutenu de cette bataille.

La vision de Baltar,Caprica, Roslyn et Athena dans « l’opera house » n’était finalement qu’une métaphore pour sauver Héra ainsi qu'une bonne résolution à une intrigue qui me paraissait assez dur à dénouer. Au moment de la négociation avec les Cylons je commençais à me dire qu’on avait enfin un Final digne de cette merveilleuse série qu’aura été BSG.(Petit bémol au niveau du suicide de Cavil, il méritait mieux comme fin je pense). Ensuite il a fallu que Kara rentre les coordonnées de la Terre grâce à cette chanson mystique « All along the watchtower » qui semble décidément hanter la série jusque au bout.

Et là, c’est le drame… Ils veulent vivre comme des hommes de Neandertal ? Vraiment ? Ils sont 38000 et sont tous prêt à lâcher le confort technologique et vivre comme des sauvages. Oui j’ai bien compris c’est pour briser le vilain cycle de violence entre les humains et les machines mais… VRAIMENT ? Une force supérieur les guidait tous… Les Cylons avaient un plan démoniaque… Dieu voulait que… Le reste de l’humanité face un safari avec nos ancêtres !!! Wouhou ! Sans déconner je suis vachement déçu par cette conclusion et je n’arrive pas encore à dire si elle m’énerve ou pas.
Pendant un peu plus de 40 minutes les épilogues se suivent et se ressemblent, certains sont très bons comme la conclusion de la relation entre Baltar et Caprica et d’autres sont justes totalement débiles. Par exemple Tyrol qui décide de vivre seul sur une ile déserte…

Certes l’humanité est sauvée puisque le cycle de guerre est enfin rompu. Mais à quel prix ? En abandonnant leur propre civilisation pour vivre sur Terre avec des tribus indigènes on peut dire qu’ils renoncent à leur identité. Et donc à quoi bon s’être battu tout se temps si c’est pour simplement se laisser effacer de l’histoire gentiment ? Je trouve qu’il aurait été plus intéressant de trouver un moyen de résoudre le conflit entre humains et Cylons sans ce rejet de la technologie, qui ressemble à une fuite du problème, mais dans une forme de coexistence pacifique et de respet entre les humains et les machines. Je pensais qu’Hera servirait à faire réaliser que les Humains et Cylons pouvaient vivre ensemble. Clairement je me trompais puisque les scénaristes la rendent importante dans le sens ou elle est la mère de notre humanité. Serait ce une façon de nous dire qu’on a tous du sang de machine ?

Le paysage de la savane africaine avec ses flamants roses et ses antilopes donnent une sensation de plénitude et d’optimisme qui tranche vraiment avec le coté un peu glauque du« on va jamais s’en sortir » et claustrophobe « on est enfermé depuis quatre ans dans un vaisseau spatial » qui caractérise la série depuis le début. Nos héros sont enfin libérés du fatalisme qui les poursuivait depuis si longtemps et ça fait chaud au cœur.

Si quelqu’un a compris la métaphore du pigeon avec Apollo alors il est très fort parce que j’ai reregardé la scène et je ne vois toujours pas ce que cet oiseau est sensé représenter. Il débarque dans daybreak part 1 dans le premier flashback ou Apollo est totalement bourré chez lui. Un Flashback qui met en avant les différences de caractère entre l’Apollo bon à rien bourré qui n’arrive pas à virer un pigeon de chez lui et Lee Adama Président des colonies. On revoit le pigeon lorsque Kara disparaît (donc oui c’était bien un ange ! Vive le religieux dans les séries SF). Alors je me dis que ce pigeon est une métaphore pour les problèmes de Lee. Après que Kara est accomplie sa mission et que Lee décide de mener une vie de découverte jusque à sa mort Kara disparaît brusquement… Et là retour du flashback avec le pigeon sauf que cette fois ci Lee arrive à le faire sortir de chez lui. Il est donc libéré de ses tracas en quelque sorte.

La chute est plutôt bien amenée. On est 150 000 ans plus tard avec les versions mentales de Six et Baltar qui discutent de la possibilité d’un retour du cycle de conflit entre l’humanité et les machines. Finalement Dieu tirait les ficelles de toute l’histoire. Facile ? Oui. Trop facile ? Non. Parce que ça laisse quand même une part de mystère délicieuse à cette série. Et là un bon coup de Jimi Hendrix de plus pour couronner le tout et s’est bouclé.
J’imagine déjà une bonne partie des fans qui après quatre années passées à théoriser sur battlestar galactica s’arrachent les cheveux devant une telle conclusion. D’un coté je les comprends mais d’un autre coté cette fin moi elle me convient parce qu’elle termine quand même une grande saga et ça restait le but de ce final. On aurait pu se plaindre si ils avaient laissés certaines choses inachevées mais une fois l’épisode terminé on quand même l’impression d’avoir bien fait le tour des choses.
On s’est quand même vachement investi d’un point de vu émotionnel avec cette série si on l’a suivi pendant quatre saisons. Ne serait ce que par ce nihilisme perpétuel qui vous glace le sang et ces personnages qui sont tous plus ou moins brisés. Après avoir vu chaque petite lueur d’espoir se faire souffler les unes après les autres pendant quatre saisons et des personnages centraux totalement à bout psychologiquement (Adama et la métaphore du Galactica fissuré) et physiquement (Rosly et son cancer). Cette fin heureuse un peu gniangnian est amplement méritée et c’est peu dire.

Le Bilan : Oscillation perpétuelle entre spiritualité, mystère et science. Voilà ce qui a caractérisé BSG pour moi depuis le début. Et ce Final est tout cela à la fois et bien plus encore. On dit au revoir à la plus grande série de science fiction qui est jamais existé. On aura du mal à trouver une série qui touche aussi juste sur des thèmes aussi durs.

La Note : A+

Allez une petite image de Lee "Apollo" Adama ce héros qui va nous manquer. Entrain de boire bien entendu et de s'interroger sur son mariage. Frack, life is hard !
 

How I met your mother S1

By Apolo


La série Friends avait laissé un trou béant dans le monde des sitcoms américains. Rien n’était aussi drôle et marrant que cette bande de new yorkais et leur vie déjantée entre amour et travail. Difficile de faire mieux qu’une série qui tient la route pendant dix saisons. Pourtant CBS a eu la bonne idée de relever le défi. J’ai eu la chance de voir les trois premières saisons et de me jeter sur le début de la quatrième. L’histoire commence quand un père qui vit en 2030 décide de dévoiler à ses enfants l’histoire de comment il a rencontrer leur mère. A cette époque il a 27 ans et habite avec son meilleur pote Marshall qui sort avec sa copine Lilly depuis 9 ans. Et puis il y a Barney, le gros malade de la bande, toujours habillé en costar et qui est à mon sens la grosse réussite de la série. En effet le personnage de Barney est quelque chose d’assez novateur. Puisque il est écrit pour être le gros salopard du groupe, pour résumé il est riche, hautain, prétentieux, dragueur, macho et totalement imbu de lui même. Barney est le personnage qui donne à la série tout son charme selon moi. Et la plupart des autres personnages même si ils restent assez attachants ne servent qu’à donner la réplique à Barney qui ne rate jamais une occasion d’inventer une tactique débile pour coucher avec une fille ou une fonction mathématique idiote (par exemple la fonction qui démontre a partir de quel moment le rapport entre la connerie et la beauté d’une fille est favorable pour sortir avec elle). La série est écrite de façon à être assez surprenante… C’est à dire que même un gars qui s’est tapé les dix saisons de friends n’arrivera à prévoir plus d’un quart des gags et autres plaisanteries scénaristiques prévues. Les personnages arrivent à garder un coté assez authentique alors qu’ils se trouvent dans des situations totalement burlesque. Et c’est à ça qu’on voit la force de cette série je crois. J’ai plein d’exemples de séries qui se prennent très au sérieux mais dont les personnages ne tiennent pas du tout la route (One tree hill pour ne pas citer cette série de m****). Mais c’est le jeu d’acteur qui fait de How I met your mother une petite perle. Alyson Hannigan (Willow de Buffy pour les incultes) signe un retour très réussi. Maintenant je vais expliquer pourquoi How I met your mother est mieux que Friends : Barney. Il donne du recul par rapport aux histoires d’amours qui autrement enlèverait le coté 100% humour de la série. Ainsi Barney en restant fidèlement encré dans son cynisme et sa désinvolture vis à vis de la gente féminine fait éviter à la série un des pièges du genre (tomber dans le sérieux lors des inrigues amoureuses).

Bilan : Une série à voir à tout prix.
La Note : A+



 

Lost Season 4 L'histoire de cons à la plage, la suite...

By Apolo


On retrouve notre série bourrée de mystères, d’épisodes de remplissages et de flashback en tout genre et d’intrigues inconsistantes préférée pour une quatrième saison. Reprenons les choses là ou nous les avions laissés la saison précédente. La bande de demeuré façon club med qui zonait sur la plage de l’ile de Lost entrevoit enfin sa chance de partir de l’Ile lorsque la rumeur d’un mystérieux bateau qui stationnerait au large apparaît. Charlie a enfin clamsé après nous avoir soulés pendant trois saisons, on peut dire que la saison commence plutôt bien. Il a écrit « Not Penny’s Boat » sur sa main… Ce qui signifie ? Euh, et bien que ce sont sans doute des méchants sur le bateau !(les scénaristes de cette série sont vraiment beaucoup trop fort pour mettre la pression… « Not Penny’s boat » c’est vrai que ça fait peur) C’est le moment de la grosse dispute entre rescapés et deux équipes se forment façon Koh lanta (enfin le jeu qu’on attendait peut commencer !). La team du chirurgien tatoué est composée de Juliet, Kate, du chirurgien tatoué, Jin, Sun, Sayid, Bernard, Rose et tout les seconds rôles. Locke aka Monsieur propre pour les intimes se voit attribuer tout les nazes de l’ile et aucune fille sexy (Sun, Kate et Juliet s’accrochent au chirurgien tatoué). Hurley, Sawyer, Claire, Ben, la famille Rousseau, Locke comment ils n’ont aucune des bombes dans leur équipe vont avoir le droit de crécher dans le cinq étoiles de l’ile (le village des mystérieux OTHERS). La production trouve que ça fait trop longtemps que cette série de tv réalité tourne en rond façon LOFT et décide de parachuter un animateur pour enfin faire remporter les fameux totems à une des deux équipes et proposer des vrais missions qui consistent à faire plus que juste courir dans la jungle. Notez le procédé vachement ingénieux des scénaristes pour faire leur remplissage d’épisodes cette année… le Flash-Forward ! Donc voilà, ce coup ci on a des scènes qui ne servent à rien, sur le futur des personnages, après leur sortie de l’ile. Hurley voit le fantôme de Charlie, Jack se laisse pousser la barbe, Sun a un bébé, Sayid tue des gens… Bref plein de choses vachement intéressantes et qui comme d’habitude vous passionneront j’en suis sure mais qui ne servent pas à faire avancer l’intrigue principale sur l’ile. Parlons maintenant du personnage de Jack qui pète un gros cable en ce début de saison 4 (façon personnage de tv réalité. Il est tellement heureux à l’idée de pouvoir se taper sa dépression et se laisser pousser la barbe tout en se droguant aux anti douleurs (comme vu dans le Flashforward du dernier épisode de la saison 3) qu’il est prêt à tout pour rentrer chez lui. Et pourquoi ? On a très bien vu qu’en dehors de l’ile il n’a personne à part son travail. Comme Ben lui fait justement remarquer. Jack éclate Ben et décide de tuer John, un peu extrême je trouve ce revirement de conduite pour un gentil docteur… Enfin bref il est sans doute juste encore hyper fâché que Kate se soit fait Sawyer la saison dernière et on peut le comprendre. Au niveau des mystères, il faut avouer que ça reste toujours aussi mystérieux. Il y a un machin qui s’appelle Jacob, sorte de fantôme bizarroïde qui réside dans une maison qui disparaît et qui s’éclate sur sa rocking chair… Oui ça nous change un peu du monstre de fumée noir qui s’amuse à prendre des photos et à trainer les gens par les pieds tout en faisant de jolis bruits mécaniques. De toute façon dans Lost on est plus à un seul monstre inexplicable et inexpliqué prêt… La cabane du fantôme disparaît ? Comme c’est mystérieux dites-moi… Les sauveteurs ne s’avèrent pas être très efficace au final puisque ils se parachutent tous en catastrophes. On remarque au passage que les scénaristes ont décidés de mettre les flash back de quatre personnages dans un seul épisode !? Mais que leur arrive-t-il ? C’est sans doute parce que l’histoire de ces gens est encore plus nul que ceux de la plage/du club med et qu’ils n’ont que 13 épisodes pour boucler la saison alors pas le temps de faire dans le soporifique habituel. Il faut préciser que ces flash back sont vraiment passionnant, par exemple le coup du barbu qui pleure en face de sa tv quand il voit l’épave du vol815 c’était un grand moment. Finalement les parachutés sont là pour… (Roulement de tambour) le petit bonhomme très machiavélique avec son lapin qui aime bien tuer les gens : Ben ! Le truc que j’ai pas compris c’est pourquoi les parachutés sont choisis pour aller sur l’ile de Lost par ceux qui ont envoyé le bateau « PAS DEPENNY ». La rousse antropo animal machin qui découvre un ours polaire dans le désert ou je sais pas quoi a telle découvert une étiquette marquée : « J’appartiens au Zoo de la Dharma initiative sur l’Ile de Lost ou les gens se promènent en tong sur la plage, jouent au ping pong et échappent à de la fumée noir qui cherche à les prendre en photo et à les tuer » Code cedex 48151162342 Station de l’Hydre, cage numéro 6. » ?
Bon tout le monde attend comme des demeurés avec leur valise que les secours arrivent pour les sauver mais moi cette série commence à me souler profondément. A defaut de me passionner Lost à le mérite de me faire rire avec ses intrigues douteuses et ses stroy line bancales (Noon Michael n'arrive pas à se suicider, l'Ile est vraiment trop forte elle peut meme enrayer les flingues si elle le souhaite lol)

Le Bilan : Les Flash forward fonctionnent mieux que les flash back qui donnaient vraiment le sentiment de ne servir à rien au déroulement du récit. Pour une fois on a la vague impression que ces périodes de remplissages servent à aller vers quelque chose ou du moins auront une utilité future. Il n’en demeure pas moins que Lost est une série conne, mal écrite et franchement lourde ainsi que sans réelle consistance. Les scénaristes ne semblent pas trop savoir ou ils vont et la sensation qu’on prend le spectateur pour un con s’accentue au fil des épisodes.

La Note : D
 

Californication S1

By Apolo




Californication c’est le grand retour de David Duchovny sur le devant de la scène qui depuis X-Files il faut l’avouer n’avait pas fait grand chose. Il est dans la peau de Hank Moody cet écrivain dont la vie au quotidien est un calvaire atroce et peut se résumer facilement: filles faciles, Porsche pourri, et alcool. Ce type en panne d’inspiration a été quitté par sa femme Karen avec laquelle il n’était d’ailleurs même pas marié et qui donc part avec sa fille Becca. La femme de Hank sort désormais avec un gros riche horrible possedant une maison énorme, et que son air satisfait en permanence rend parfaitement antipathique. Hank est donc vraiment en pleine crise existentielle et les choses ne sont pas prêtes de s’arranger pour lui. En effet une des caractéristiques principales du personnage est qu’il est particulièrement auto destructeur. Ainsi son comportement dépressif se traduira par le fait de s’attirer le plus d’ennuis possible et autres bagarres avec ces messieurs et de coucher avec le plus de filles possibles. Ce cercle vicieux fait que ses relations avec sa fille et son ex compagne se dégradent encore plus… Et bien sur il n’arrive toujours pas à écrire de nouveau livre. Ce qui m’a tout de suite plut dans cette série c’est le personnage de Hank qui tient sur son dos la série à lui tout seul. On sent vraiment que faire chier les gens il aime le faire et il transpose son malaise un sourire au lèvre de façon plutôt vicieuse sur les autres personnages notamment avec des phrases assassines toujours bien trouvées. La série mêle l’humour, avec le sarcasme, l’ironie et pas mal de provocation… Il faut dire que la toute première scène du pilote est particulièrement osée, Hank qui se balade dans une église finit par se retrouver seul avec une nonne qui décide de lui faire une fellation. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça donnait le ton pour le reste de la série. Finalement la série tourne autour d’un type imparfait qui cherche à reconquérir la femme qu’il aime ce qui est un thème classique mais c’est tout le reste qui fait la grande qualité de cette série.

Bilan : L’anti-héro totalement à la dérive et débordant d’amertume et de cynisme a de quoi plaire surtout quand il est interprété par Duchovny qui maitrise vraiment son personnage. On en vient à espérer voir une lueur d’espoir et de rédemption pour ce type qui finit par devenir attachant au travers de ses défauts trop humains. Pour suivre la série par contre, il vaut mieux être amateur de scène relativement trash (moment avec le tableau). On peut remercier Showtime qui après Dexter a vraiment le chic ces temps ci pour nous surprendre avec des séries qui sortent des sentiers battus. M6 a d’ailleurs acheté les droits pour une diffusion française.

Note : B+
 

Skins S1

By Apolo


Voilà un petit soap qui pointe le bout de son nez en provenance de Grande Bretagne.Oui je sais ce que vous vous dites, mais c'est sensé être un blog sur les séries U.S, bon vous avez raison mais pour Skins on va faire une exception. Fini les séries ado américaines transgéniques, fausses, superficielles et moralisatrices. Fini les mecs body buildés de 26 ans qui doivent se raser trois fois par jour pour paraître plus proche de l’âge du personnage qu’ils jouent, qui en ont 17. Exit les mannequins top model anorexique de vint cinq ans qui jouent des filles « normales » (bonjour les critères de beauté) de dix huit ans. Pour une fois on a une série sur des ados qui sont a peu près représentatifs de la société dans laquelle ils vivent. Le raccourcis principal qu’on peut accuser dans les soaps ordinaires c’est l’emploie de sujets graves pour masquer le vide scénaristique et la pauvreté des intrigues et des personnages. Dans skins ne vous attendez pas à du sensationnel (quoi que le season finale… pas de spoil pardon) vous allez assister à la vie de tout les jours des jeunes qui habitent Bristol dans le Sud Ouest de l’Angleterre. Dawson était un connard tout le monde le pense mais personne n’ose le dire. Tony le héro de Skins se revendique connard mais n’en est pas vraiment un. La génération des jeunes de skins semble perdue et désabusée… Le regard relativement blasé qu’a notamment Tony sur le monde (le bad boy de la bande) est je trouve retranscrit de façon très juste. Le groupe d’ami se compose du bad boy et de sa copine, d’un musulman, une anorexique, un gay, un geek/puceau. Bref, on a de quoi rire avec tout ces énergumènes. Skins est une série qui choque un peu par son caractère provocateur/ irrévérencieux … Les persos lisent Sartre dans les chiottes et ne pensent qu’à niquer… Ce que j’apprécie particulièrement dans cette série est l’absence de tout le « gnangnan » qui caractérise les soaps américains en général sans parler du coté moralisateur de certaine série (DAWSON = BOUFFON). En effet ces ados ne sont pas agréables à regarder, oui on les montre en train de niquer et oui cette série est trash, ils préfèrent se droguer plutôt que d’être sérieux. Cette série dit à la société qui nous impose cette idée de ce qu’on devrait être tout aussi bien physiquement que moralement d’aller se faire foutre. Morts aux clichés de ce que devrait être les relations entre ados donc…

Bilan : Intéressant de voir qu’une série pareille se permet le luxe d’exister quand on sait à quel point le formatage médiatique est important au niveau de la production de série. Je reviendrai en détail plus tard sur un épisode de la deuxième saison de skins qui m’a marqué, le sixième pour être précis.

La Note : A
 

Moonlight S1

By Apolo



Mike St John est un vampire depuis plus de 50 ans. Un petit jeunot dans le milieu, et un idéaliste convaincu. Il est d'ailleurs détective privé. Beth Turner est quant à elle une simple journaliste très curieuse. Ils feront la connaissance l'un de l'autre autour d'un crime impliquant un cadavre vidé de son sang. L'un est là par curiosité professionnelle, l'autre pour écrire l'article qui va lancer sa carrière. Et il semblerait que ces deux là ont plus en commun qu'un simple attrait pour les jeunes filles vidées de leur sang. C’est donc les fans de Buffy et Angel qui vont être content avec cette nouvelle série.
On y revisite le mythe du vampire, en le modernisant quelque peu. Loin et proche des clichés à la fois, Moonlight nous entraine dans le quotidien d'un détective privé vampire, mais qui ne pourchasse que des criminels humains (assassin, trafiquant d'arme...) ainsi que certains de ses congénères un peu trop agressifs... Pas de démons ou autre monstres, la série est un mix d'enquêtes policières et romance et un peu d'action, par moment la philosophie du personnage principal nous fait penser à entretien avec un vampire. Les acteurs sont assez charismatiques dans leurs rôles et on accroche vite à la vie de Mick St Jones.
La petite histoire d’amour entre Beth Turner la reporter et Mick le vampire est assez agréable et se laisse regarder. Les détracteurs diront certes que la série accumulent les clichés mais bon moi les clichés j’aime bien ça. Le vampire au grand cœur un peu torturé nous rappelle certes Angel et il fallait qu’on lui mette une blonde dans les battes pour qu’on ait encore plus cette sensation de déjà vu.


Bilan : Les vampires sont cool notamment le pote vampire qui joue avec Wallstreet et les intrigues ne sont pas trop prises de tête et se laissent suivre sans mal. Une série sympa qui navigue entre enquête policière et fantastique, moi j’en redemande.

La note : B -
 

Breaking Bad S1

By Apolo


Breaking Bad est une série que j’ai découverte un peu par hasard au moment de la grève des scénaristes. Oui, il n’y avait plus grand chose à regarder on peut le dire et je commençais à avoir sérieusement soif de série fraiche. Breaking Bad était donc une petite nouveauté au sujet de laquelle je ne connaissais rien mais que j’ai quand même décidé de voir. Alors pour ce qui est du network en question je dois dire que AMC je ne connais pas du tout mais si ils en ont plus des séries comme ça je suis preneur tout de suite. Breaking Bad raconte la vie d’un professeur de physique dans un lycée qui se découvre un cancer du poumon en phase terminale et qui décide de mettre de l’argent de coté pour sa famille en produisant de la drogue grâce à ses connaissances en science et chimie. Ca rappelle Weeds par l’aspect « je vends de la drogue pour ma famille » mais c’est néanmoins une série très différente. J’ai trouvé la série assez sombre dans les thèmes qu’elle aborde et le ton employé par les scénaristes. Un homme qui sait qu’il va mourir qui est prêt à tout pour subvenir aux besoins de son fils et de sa femme avant sa mort. Mais pour contrebalancer cela et ne pas sombrer dans la déprime totale la série arrive à créer des situations et dialogues plutôt amusants. C’est notamment cette étrange relation complice qui va s’installer entre le vieux professeur prêt à tout et son ancien élève dealer de drogue qui fait sourire la plupart du temps. Le coté morose de la vie ordinaire que mène notre personnage principal est je trouve très bien retranscrit et on s’imagine trop bien à sa place (pour peu qu’on sache à quoi une vie sans intérêt ressemble). Finalement je trouve que la série à un coté un peu cynique et ironique qui n’est pas pour me déplaire. Le fait par exemple qu’en utilisant son talent de chimiste pour faire de la drogue et détourner la loi il se fasse beaucoup plus d’argent qu’en respectant les lois établies par la société. Cet acte représente selon moi une opposition contre la société américaine toujours plus inégalitaires entre éxtreme richesse et extrême pauvreté et ou la répartition des richesses ne se fait pas...


Bilan : Forcément on aime ou on n’aime pas mais le moins qu’on puisse dire c’est que cette série à le mérite de porter un regard différent, certes un peu plus sombre, mais aussi d’aller là ou très peu de séries osent aller. J’aime beaucoup notamment le procédé employé dans le pilote et dans le septième épisode qui nous introduit à des moments ou la vie du personnage semble partir franchement en sucette pour ensuite reprendre du début et nous montrer le cheminement qui mène jusque à cette conclusion.
La note : B
 

Retour du Blog pour l'année 2008 / Reaper S1

By Apolo
nouvelles couleurs et nouveau départ !!!



Sam est un mec ordinaire qui ne demande rien à personne et vit sa vie tranquillement. Il a toujours vécu une vie paisible sans que ses parents ne lui imposent quoi que ce soit. Il mène une vie sans effort alors que son frère lui est submergé par la pression parentale. Le jour de ses vingt et un ans Sam voit sa vie basculer quand il découvre l’horrible vérité le concernant. Ses parents ont vendus son âme au DIABLE !!! Rien que ça... Sam doit dorénavant obéir aux ordres du grand Satan et se changer en chasseur de démons fugitifs pour ramener ces derniers en enfer. Bon forcément ça ne commence pas de la meilleur des façons possible cette relation avec le diable mais Sam réalise rapidement qu’il ne faut pas trop froisser le roi des ténèbres surtout quand il a un contrat qui lui donne tout les droits sur sa vie. Voilà maintenant vous comprenez pourquoi la série s’appelle Reaper on va pouvoir parler de ce qui fait ses qualités et ses faiblesses et qui la rend selon moi plutôt drôle à regarder. Il faut avant toute chose mentionner le fait que Sam en tant que Reaper utilise pour capturer les ames démoniaques en errance sur terre des objets et outils tous plus saugrenus et débiles les uns que les autres, pour n’en mentionner que quelques un, imaginez vous capturer un démon avec un toaster, un aspirateur ou un mixer a jus de fruit. Dans le fond on peut dire que Reaper échappe fortement au syndrome des séries en provenance de la CW un network qui produit en général des séries bien lourdes et sans aucun fond ni aucune saveur (Smallville, Gossip Girl). Déjà la série se veut drôle la plupart du temps mais fait des flop assez triste surtout quand c’est Sock (oui vous lisez bien le mec s’appelle chaussette en français) le meilleur pote de Sam qui finit par énerver le spectateur avec son attitude déjanté désinvolte chelou débile. Au bout du cinquantième free style improvisé de comique de situation et autres quiproquo tordu ça n’est plus très amusant. Bien sur puisque on parle de Reaper on est obligé de se souvenir de Dead like me cette série sublime sur une fille morte qui finit Reaper elle aussi. Mais là ou Dead like me était vraiment géniale Reaper est vraiment mauvais. Reaper paraît bien superflu face à la profondeur de certains moments de Dead like me… Et Dead like me pouvait être tout aussi drôle sinon bien plus que Reaper ! Et puis surtout il n’y avait pas ce gros lourd de Socke dans Dead like me… Bon sinon le reste n’est pas si mal et se laisse agréablement regarder bien entendu avec des effets spéciaux sympas et pas mal d’action. Reaper n’est juste pas une série qui se hisse vraiment au panthéon des séries fantastiques. L’intrigue amoureuse avec la fille, caricaturale à souhait, « qui ne sait jamais ce qu’elle veut mais qui est très gentille donc c’est une excuse pour que le héros se morfonde pendant X épisodes » est un peu lourde elle aussi…
Bilan : Reaper est une comédie fantastique banale parfois drôle mais un peu ennuyeuse par moment. Les relations entre les personnages sont simplifiés à l’extrême (public d’adolescent visé) mais sinon le tout reste agréable. Et le diable a la classe !!!

Note : C+

 

Brothers and Sisters S1

By Apolo




Comme la plupart des soaps en général m’insupporte, je préfère ne pas trop critiquer ce genre de série, en m’éloignant de Desperate Housewifes, Grey’s anatomy, etc… Mais bon comme j’avais plus rien à regarder et que j’avais déjà vu la plupart de l’actualité sériephile je me suis lancé dans le visionnage de cette S1 de Brothers and sisters. Commençons par l’histoire, la famille Walker est une famille américaine au sein de laquelle règne de multiples tensions entre les différents membres mais qui reste tout de même la caricature de la famille Américaine « conservatrice » unie dans le bon sens du terme. On aurait pu tomber sur la famille américaine chrétienne moralisatrice hyper conservatrice que l'on voit souvent dans les séries américaines mais ce n'est pas le cas, cette famille est résolument moderne (c'est aussi en cela que Kitty le personnage central est un peu étonnante dans ses orientations politiques puisque elle est en décalage avec sa famille). Toute la famille se retrouve dans la ville natale pour l’arrivée de Kitty (ally mc beal). La matriarche de la famille ne parle plus à Kitty depuis qu’elle a poussé son frère à participer à la guerre en Afghanistan. Kitty obtient ensuite le poste de chroniqueur politique en faveur des Républicains dans un talk show. Il faut dire que tout le monde plus ou moins dans la famille a des problèmes vis à vis de l’orientation conservatrice de Kitty. S’ensuit la mort du père dans le pilote qui sera lourd de conséquences et de révélations. Alors tout dabord il faut reconnaître que pour un Soap la série aborde des thèmes, notamment politiques, plutôt intéressant. Le fait que la famille soit divisé entre démocrates et républicains sert beaucoup à cela. On parle beaucoup de guerre en Irak et d’autres sujets qui mettent en avant les contradictions de l’Amérique moderne. Bon ensuite la série abuse des vieux clichés propre à tout Soap qui se respecte. Des dialogues mielleux à souhait de personnages qui se réconcilient après de monstrueuses disputes… Chaque personnage possède sa propre intrigue : Kitty la pro-bushienne fait la guerre à un vilain démocrate pas beau sur un plateau télé, Justin le frère depuis qu’il est rentré d’Afganistan est un peu le bon à rien de la famille (ce qui lui cause notamment des problèmes avec un de ses frères), Nora la mère de famille doit gérer la perte de son mari et la révélation qu’il avait une maitresse, William le frère avocat homosexuel et célibataire etc… Et malgrés toute leur différences, les personnages lors de leur réunion de famille donne l’impression que cette famille est totalement plausible… Je dois avouer que ce qui m’a un peu déconcerté au début c’était de voir le vilain Sloan (de Alias) et la très méchante présidente de Prison Break battifoler ensemble… C’est à se demander quel grand projet pour détruire le monde ils mijotent ces deux là lol. Mais bon on s’y habitue.


Mon Bilan : Souvent intéressant, Brothers and sisters est une série hybride mi soap mi drama plutôt novatrice notamment par les thèmes qu'elle aborde (chute des tours, guerre en Irak). Mais il ne faut pas cacher que la plupart du temps je me suis fermement ennuyé face à des intrigues sans intérêt qui faisait du tort à la saison entière en créant une certaine perte de rythme. Rappelons aussi que l’écriture de certains épisodes est franchement médiocre et pénible (je crois que c’est vers la moitié de la saison que c’est très lourd). Le Cast assez célèbre fera reconnaître pas mal de têtes aux sériephiles avertis… (Sam Seaborne président !)

La Note : C+