Apolospace
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Prison Break S2

By Apolo


Hum... Prison Break, vous avez dit Prison Break ?... Oui en effet je regarde cette série pour adolescentes en chaleur, en mal de mecs avec le crâne rasé qui affrontent le plus gros complot gouvernemental que les Etats Unis d'Amérique aient jamais connu. En même temps je vous avais déjà prévenus que je regardais les pires merdes que peuvent produire les chaînes de diffusion américaines (One tree hill... Quelqu'un... ? non, personne... ok je sors). Reprenons du début, nos deux frères Lincoln et Michael se sont enfuis non sans mal (porte par porte, vis par vis) dans la saison 1 de fox river cette infâme prison dont ils étaient captifs à tort. La saison 2 commence et comment dire... là c'est le drame ! La saison 1 était assez nauséabonde, oui je vous l'accorde, mais là on dépasse toute les limites du n’importe quoi... Hé oui les amis, que faire d'une série d'évasion une fois que les détenus ont réussi à s'évader ? (Au lieu de "Prison Break" ils auraient pu appeller la série "Run for your life" ou alors "the get away" pour la saison 2) Les scénaristes ont trouvé leur réponse : on fait n'importe quoi. La saison 2 part dans tous les sens et quand je dis tous les sens, c'est littéralement un tiraillement interminable. Tous les évadés ont leur intrigue propre dans cette S2, et cette idée de complot qui est au coeur de la série ressemble de plus en plus à un grand n'importe quoi une sorte de fourre tout scénaristique par laquelle toute les situations plus débiles les unes que les autres deviennent "plausibles". La cerise sur le gâteau c'est quand même quand on découvre que Michael a encore des tatouages sensés lui servir pour après son évasion. Ok le mec est un gros malin mais là c'est pousser le bouchon un peu loin quand même... Des évènements qui paraissent imprévisibles pour n'importe qui, lui , la super star, les avait prévus juste quelque mois avant qu'ils n'arrivent et donc n'a qu'à retrousser une de ses manches pour voir la solution. Michael arrive à respecter des rendez vous prévus des mois en avance malgré un retard du à des élements imprévus qui ont retardé son évasion. Donc, gros moment de rigolade en perspective pour ceux qui n'ont pas vu cette saison 2, en tout cas moi j'ai bien ri. Les scénaristes font dans l'exécution sommaire de persos en début de saison. Comment ? l'acteur qui joue John Abruzzi veut un plus gros cachet ? Bye bye, l'ami. On appelle ça l'effet 24, comme Veronica (avant ou après lui je sais plus mais l'actrice aussi causait problème).Tuer des personnages principaux pour rendre la série dramatique et évènementielle. Mais le procédé bidon ne rend pas hommage du tout à une série déjà bien à la ramasse comme Prison Break. Ah oui !!!! je dois à tout prix parler de ce nouveau génie machiavélique du FBI, Alexander Mahone, qui est chargé d'appréhender nos fugitifs. Déjà il a la fâcheuse tendance à confondre son badge du FBI et un permis de tuer qui il veut, mais aussi c'est un gros sociopathe. Je trouve ce perso nul, mais alors nul, renul, archi nul. C'est pas que l'acteur joue mal non mais qu'il est écrit de façon à être une espèce de grosse caricature (le type qui a toujours une longueur d'avance parce qu'il est meilleur au Sudoku que ses collègues), donc ce cliché, il va à la poubelle. Fernando Sucre pendant ce temps nous casse les oreilles avec une certaine mari cruz, en même temps on l'a tellement entendu couiner dans la Saison 1 que plus personne n'y fait attention... on trouve ça limite soûlant juste. Le seul moment pas trop pourri de la saison, c'est lorsque tout le monde se retrouve pour récupérer l'argent, ensuite ce petit story arc passé, on est de retour dans le grand n'importe quoi à toute vitesse (je suis un scénariste de prison break, j'improvise mes épisodes et je demande à mon fils de huit ans si il n'a pas une idée de cliff hanger de la mort qui pourrait mettre encore plus sur le cul tous les fans de la série en étant encore plus incroyablement stupide que le cliff hanger de l'épisode d'avant.)
Bon alors, pour ceux qui n'ont pas vu le finale, arrêtez vous là. Les autres, continuez svp j'ai encore un peu de mal à dire sur cette connerie en cavale qu'est Prison Break. Le chauve à la tête du plus gros complot que "The company" ait jamais organisé est en fait un général en blouse blanche qui fait des expériences secrètes. Et il se trouve que Michael est l'une d'entre elles... ok... Alors on part soit dans un trip X files, soit dans un trip The pretender (le Caméléon) dans la saison 3. Le but du grand méchant de la série est de mettre Michael en prison pour le voir s'en évader... ouais...ok.... c'est quoi cette odeur ? Ah non, désolé, c'est ce twist un peu périmé du finale de la saison 2 de Prison Break. Donc pour s'évader de cette charmante prison méxicaine de Sona, on aura une dream team dans la S3 (remarque ils vont avoir besoin des meilleurs, ça à l'air d'être bien pire que fox river), composée de Michael alias "It's in his blood not on his skin"(le pauvre il a pas le bon tatouage là, arfarf), Mahone le gros surdoué sociopathe du FBI, Bullick le perso recyclé de la saison 1 qui fait une sale tête vers la fin de la saison 2, T-BAG très certainement qui logiquement n'a plus de main (comme Michael lui a transpercé la deuxième). Alors question : Kellerman est il mort ? je dirais oui... Mais en même temps ce serait la première fois de la série où on nous montre pas le corps. (Je suis un peu triste c'était de loin mon perso favori) donc tout reste possible surtout avec des scénaristes aussi mauvais. (Et non il est pas mort et il travaille pour le général chauve qui parle pas et ça faisait partie de son plan pour emprisonner Michael mouahahahaha).

Le bilan : C'est nul, archi nul, rerenul, pouaaah, berk... Tellement d'incohérences qu'une liste serait interminable. Mais bon, à défaut d'être une série qui nous fasse réfléchir, on accordera à Prison Break d'être très drôle (involontairement). Tous ces cliffhanger bêtement prévisibles et toujours plus hauts dans l'échelle de l'irrationnel qui nous rappellent que Prison Break est juste comestible et tellement plus facile à mater qu'un truc qui provoque de réelles sensations émotionnellement éprouvantes (ne venez pas me parler de l'histoire d'amour moisie entre Michael et Sarah, elle est nulle, sans substance réelle, pour preuve les persos se parlent trois fois dans la saison 2).
La Note : D

 

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